Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
livres, créations et réflexions diverses d'un professeur handicapé
livres, créations et réflexions diverses d'un professeur handicapé
  • Ce blog aura deux objectifs: - donner mon avis (je l'espère avec humour) sur les sujets du moment qui me touche; - faire découvrir aux autres mon écriture et ma vision du monde. SVP Inscrivez-vous à ma newsletter pour être tenu au courant des nouveautés
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 2 865
23 octobre 2013

un extrait de nouvelle... pour changer

bonjour à tous,

curieux de tester la vitesse de propagation des informations sur Internet aujourd'hui, je vous propose un petit jeu. Vous trouverez ci-dessous le début d'une nouvelle que j'ai écrite il y a quelques années. lorsque j'aurai reçu au moins dix commentaires positifs ou dix notes positives ou encore dix "j'aime", je posterai la suite... Je compte sur vous. A très vite!!!

"Une petite merveille d’électronique

 

 

 

L’électronique est le seul domaine de la technologie qui laisse une place au romantisme ; ce que je vous dis vous semble sûrement la pire des hérésies, mais c’est pourtant la stricte vérité ; le magicien invisible qui fait tourner toutes ces machines qui nous dépassent est un poète génial. Vous ne me croyez pas ? Ecoutez donc cette histoire qui m’est arrivée il y a bientôt vingt ans.

Mon père a toujours été passionné de littérature russe, et c’est ainsi, que ma sœur et moi furent obligés d’apprendre la langue de Tchekhov dès notre plus jeune âge. Il y a une grande différence d’âge entre nous: plus de neuf ans ; je commençais donc à lire péniblement dans une langue qui a la fantaisie de ne pas avoir le même alphabet que la nôtre, alors qu’une petite poupée faite de mon sang babillait habilement un idiome tout aussi énigmatique pour moi.

J’étais franchement réfractaire à l’apprentissage des langues. Je passais de longues heures à étudier ; je suais, je pestais, mais rien n’y faisait. Je lisais L’idiot, et j’avais plutôt l’air d’un imbécile… Je laissais filer les pages devant mes yeux sans jamais rien déchiffrer.

Cela faisait le grand désespoir de mon père, qui aurait tant voulu connaître la langue des ses auteurs préférés, et qui se sentait trop vieux pour l’apprendre lui même. Il se contentait de traductions. Parfois, lorsqu’il me voyait ainsi, faisant tout mon possible pour lui plaire, sans y parvenir, je le sentais ému. Un jour, sur un ton surprenant, comme s’il assumait une défaite, il me dit précisément ces mots, je m’en souviens encore, et je n’avais que quatorze ans, à peine :

« Si tu n’aimes pas étudier le russe, tu peux renoncer à cette matière, je crois qu’elle ne t’apporte rien… »

J’étais tout heureux de cette décision ; je me disais que mon père n’était pas aussi obstiné que je pouvais l’imaginer, mais, j’avais tort. Pour faire vivre son rêve, il lui restait ma sœur. Lorsqu’elle eut atteint l’âge de douze ans, il prit sa revanche.

Au début de l’été 1999, on fit venir de Moscou une jeune personne engagée comme fille au pair. Je n’étais pas contre cette idée, et même, cette année-là, je renonçais à partir en vacances avec mon vieux copain Paul, pour rester à la maison. Il faut dire que j’étais tellement nourri, et je dirai même, presque « imbibé » de littérature russe, que je m’étais représenté cent fois cette demoiselle. Pour moi, elle ne pouvait être que parfaite. J’imaginais sa blondeur, sa douceur, et son corps svelte. J’en tremblais d’avance.

Je tremblais encore lorsque je la vis. Je tremblais à l’idée de passer deux mois avec elle. Son père était russe, mais sa mère Italienne. Cette fille était brune. Son père était mince, mais sa mère énorme ; cette fille aussi."

à suivre...

 

Publicité
Publicité
Commentaires
P
plus que un "j'aime" pour connaître la suite...
P
Encore un effort les amis;.. plus que trois "j'aime" pour connaître la suite...
C
10/10: C'est une assez bonne note pour connaitre la suite? 121
Publicité